Cherbourg – Nouvelles de décembre 2018

Le gros souci à Cherbourg, en ce moment, est la mise en place de la nouvelle plate-forme Dublin à Rouen.

Jusqu’à maintenant, les demandeurs d’asile en procédure Dublin étaient domiciliés à France Terre d’Asile Saint-Lô et devaient se rendre à la Préfecture de Saint-Lô pour leurs formalités.  Saint-Lô est à une heure de route de Cherbourg en voiture ou 2 heures en bus pour un coût de 2,30 € par voyage.

Depuis la mise en place du pôle Dublin, les personnes concernées sont domiciliées à la PADA de Rouen et doivent se rendre à la préfecture de Rouen pour leurs RDV ou pour renouveler leurs attestations de demande d’asile.  Après être passés au Guichet Unique de Caen, elles sont orientées vers France Terre d’Asile Rouen pour leur domiciliation, puis quelques jours après pour faire leur demande de CMU (4 signatures, environ 5 minutes en comptant large !). Elles doivent ensuite se rendre régulièrement à Rouen pour leurs démarches auprès de la préfecture ou pour aller chercher leur courrier.

Un aller-retour Cherbourg-Rouen prend au minimum 3 heures en voiture et environ le même temps en train pour un coût minimum de 80 €.  Il n’est pas question pour Itinérance de les accompagner à chaque fois.   Cette semaine par exemple, il aurait fallu y aller mardi, mercredi, jeudi et vendredi !  Nous ne pouvons pas non plus financer les billets de train, car les sommes engagées seraient bien trop importantes pour notre budget.

Pour l’instant aucune proposition d’hébergement ne leur est faite sur Rouen, donc toutes ces personnes préfèrent revenir à Cherbourg.

Nouvelles d’Angres – Décembre 2018

Ça bouge à Angres !

Tout d’abord, des nouvelles des migrants vietnamiens : ceux qui se succédaient à Angres depuis plusieurs années, et qui avaient été « définitivement » expulsés par les autorités. On les retrouve le long de l’autoroute A26 Paris Calais , à la sortie pour Bethune et à celle de Rumaucourt près de Cambrai. Ce dernier campement regroupe une trentaine de personnes, viet namiennes, mais aussi Afghanes et soudanaises. Elles s sont soutenues par Emmaus Cambrai.

A Angres même, ce sont une trentaine de soudanais qui sont là, bien que l’aire de stationnement soit fermée, et malgré une présence constante des gendarmes, ils arrivent à passer. Le campement lui-même a déjà été expulsé 3 fois, mais la solidarité continue ! Ce sont maintenant 4 associations locales qui se sont jointes à « Fraternité Migrants » pour les accompagner, avec un repas quotidien et des douches hebdomadaires.

Tout cela en lien avec la mairie, qui a autorisé la distribution quotidienne … dans l’église ! (Avec l’accord de la paroisse) Ce qui fait dire à un militant : « Moi, athée convaincu, je distribue dans une église catholique, à des hommes musulmans ! »

Beaucoup de nouveaux bénévoles contribuent à une aide directe, et l’ activité inter-associative est importante : sensibilisation en milieu scolaire, organisation de concerts de soutien, d’un ciné débat autour du film « hope ».

Journal des Jungles n°12 : la démarche

A l’initiative de l’artiste Paloma Fernandez Sobrino et publiée en 2017, « l’encyclopédie des migrants » réunit 400 témoignages et histoires de vie de personnes migrantes collectés entre Brest et Gibraltar.

Une exposition au sein de la bibliothèque Jacques Prévert de Cherbourg présente une sélection de lettres de cette encyclopédie.

Il a donc été proposé aux personnes exilées d’écrire une lettre à une personne restée au pays, un père, une mère, un.e  ami.e. Elles ont écrit en dari, russe, arabe, albanais , kurde, arménien.

Temps d’écriture. Crédits photo : Dominique Ruelle-Bourgeois

Beaucoup d’émotions pendant ces 3 jours, de larmes à la lecture des lettres mais aussi de moments très joyeux, surtout lorsque Rémi David, écrivain et magicien, venu pour animer un atelier d’écriture, a aussi fait des tours de magie.

Nous souhaitons accueillir un.e stagiaire

OFFRE DE STAGE

Gestion de projet et organisation d’événements en lien avec la thématique du droit à l’hébergement des personnes exilées

Retour des candidatures d’ici le 28 décembre 2018
Entretiens à prévoir début janvier pour un début de stage à la mi-janvier

Plateforme de Service aux Migrants (PSM) – archives.psmigrants.org
La PSM a été créée en 2011 par les associations intervenant auprès des personnes exilées bloquées à la frontière franco-britannique, et souvent forcées à l’errance.
Ces associations agissent sur l’ensemble du territoire de la région Nord-Pas de Calais ainsi qu’à Cherbourg, Dieppe ou Caen. Actuellement, plus de 1500 personnes y survivent dans des campements de fortune, régulièrement détruits par les autorités.

La PSM a pour objectif de mutualiser les expériences, les moyens et les compétences pour organiser une meilleure défense de ces personnes exilées. Ses principaux axes d’intervention sont:
• Facilitation et appui à la dynamique de mobilisation inter-associative
• Formation des bénévoles et responsables associatifs
• Développement des actions de nature juridique
• Appui aux actions de sensibilisation

Ville : Le siège de la Plateforme de Services aux Migrants se situe à Dunkerque (59140), mais des déplacements seront à prévoir dans l’ensemble de la région Hauts de France. Possibilité de travailler à Lille et de télétravailler.

Mission principale :

• Construire avec les salariées et bénévoles de la PSM le programme du Forum 2019
• Participer à l’organisation logistique du Forum
• Organiser et co-animer les temps de préparation en amont avec les bénévoles et les personnes exilées
• Etablir un bilan du Forum, imaginer et appuyer le suivi des actions issues de celui-ci

Le Forum est un temps privilégié d’échange et de réflexion ouvert à tou.te.s les bénévoles du réseau. Il dure une journée complète et réunit une centaine de participant.e.s. Chaque année, nous recevons des intervenant.e.s (universitaires, expert.e.s, artistes) sur la thématique choisie. Des ateliers collaboratifs sont organisés en amont du Forum sur l’ensemble du territoire de la PSM.
Le Forum permet à la fois d’échanger sur les situations vécues par les personnes exilées et les bénévoles et de prendre du recul. Il peut aussi conduire à des actions collectives.

Le Forum aura lieu le 30 mars 2019 et aura pour thématique l’hébergement.

Missions annexes :
• Valoriser ce qui a été fait par le réseau sur la thématique hébergement (état des lieux des relations avec les autorités, actualité du projet “Maison du Migrant”…)
• Créer des alliances avec les acteurs et actrices de l’hébergement (associations travaillant sur le droit au logement, Fédération des acteurs de la solidarité…)
• Etablir une cartographie des acteurs et actrices du droit à l’hébergement et de leurs compétences (dans l’objectif de mener un plaidoyer plus efficace)
• Appui sur le lancement d’un observatoire inter-associatif sur les expulsions des lieux de vie des personnes exilées, en lien avec des associations au niveau national (Romeurope, Médecins du Monde, Fondation Abbé Pierre…)

Durée de la mission : 6 mois (mi-janvier à mi-juin 2018)

Statut : stagiaire

Indemnité : indemnité légale (525 euros par mois) + prise en charge des frais de transport et de repas

Un téléphone et un ordinateur seront mis à disposition de la personne
Véhicule personnel et permis de conduire recommandé.

Compétences :
• Forte motivation
• Pratique du travail en équipe et en réseau
• Appétit pour les outils de l’éducation populaire
• Connaissance des problématiques du droit à l’hébergement et au logement, notamment des acteurs et actrices institutionnelles et des dispositifs liés
• Une connaissance du contexte migratoire et du tissu associatif et militant du Nord-Pas-de-Calais serait un plus
• Expérience/engagement associatif préalable
• Bonne capacité rédactionnelle, très grande autonomie et qualités d’organisation
• Maîtrise des logiciels bureautiques et internet

Langues:
Bon niveau de français et d’anglais

Si vous êtes intéressé.e par cette mission, vous pouvez envoyer votre candidature, d’ici le 28 décembre 2018, à l’adresse suivante : contactjuriste(at)psmigrants.org

Des nouvelles de Flandre Terre Solidaire

L’association Flandre Terre Solidaire:des interventions diverses dans des lieux multiples

Des bénévoles de l’asso continuent d’intervenir à Grande Synthe et Calais.

A Lille, collaboration avec La Sauvegarde pour accompagner « les personnes de l’Aquarius » : cours de français mais aussi moments conviaux passés avec ces personnes qui sont en grande demande de ce genre d’initiatives.

A Bailleul, l’asso apportait son soutien aux personnes demandeuses d’asile logées à l’ancien formule 1 géré par ADOMA. En octobre elle a passé le relais à la nouvelle association ci’sol (Citoyens Solidaires).

Merville. A la suite du démantèlement d’Octobre à Grande Synthe une soixantaine de personnes sont accueillies à la maison diocésaine. Elles sont principalement kurdes, avec 20 enfants dont 14 en bas âge. Elles resteront jusque fin décembre voire plus.

En novembre des films et spectacles engagés près de chez nous !

Semaine du 19 au 25 novembre:
–  du mardi 20 au vend 23, à la Fabrique de Culture Commune (base 11/19, Loos en Gohelle) « NO BORDER », de la compagnie HVDZ. Attention, il ne reste des places que pour le mercredi 21 (date supplémentaire). Pas conseillé aux non-francophones.
autres dates/lieux: http://www.hvdz.org/projets/prochaines-creations/no-border

Le mardi 20 novembre, il y aura l’embarras du choix:
BRUAY: soirée d’ouverture du festival « un autre regard » sur les migrations à travers l’histoire:
Du théâtre et des textes, de la danse, des musiques en live, des projections de photos, des extraits de film et une surprise ! Un buffet après les réjouissances de la scène. Festival co-organisé par Amnesty International Lens-Liévin. Nous sommes invité-e-s à y venir en nombre
Salle Grossemy, cours Kennedy de 19h30 à 21h30. La soirée est gratuite mais il faut réserver au 03 21 62 25 47

Au Channel à Calais, à partir de 18h30 :  « thé-palabre » pour partager des outils et travailler à déconstruire ensemble les idées reçues, aussi bien sur les personnes en situation de pauvreté que d’exil.

du 21 au 27 novembre au cinéma Les Étoiles, Bruay : « L’ATELIER DE CONVERSATION » documentaire de B.Braunstein sur l’apprentissage de la langue française.
http://bruaylabuissiere.fr/index.php/event/festival-un-autre-regard-atelier-de-conversation/

– vendredi 23 novembre 20h, au Temple, Bruay: « SANS LAISSER DE TRACE » spectacle de et avec Rachid Bouali
Textes et musiques, très beau spectacle mais pas conseillé aux non francophones.
http://bruaylabuissiere.fr/index.php/event/festival-un-autre-regard-sans-laisser-de-trace/

dimanche 25 novembre à 16h cinéma Les Étoiles, Bruay: « HUMAN FLOW », documentaire d’Ai Weiwei, en présence d’Amnesty International
https://www.senscritique.com/film/Human_Flow/25973265

Semaine du 26 nov au…11 déc (!)
– Au cinéma Les Etoiles, à Bruay: « Ceux qui passent, ceux qui restent« , exposition de Mathilde Pette (sociologue), Julien Saison (photographe) et de l’association Terre d’Errance

lundi 26 novembre, 20h + mardi 27 novembre, 14h « SOFIA » au cinéma de Bailleul
https://www.senscritique.com/film/Sofia/32108621

– mercredi 28 novembre 15h, au Temple, Bruay: « EN ATTENDANT LE PETIT POUCET » par la Manivelle Théâtre, spectacle à partir de 7 ans
http://bruaylabuissiere.fr/index.php/event/festival-un-autre-regard-en-attendant-le-petit-poucet/

– jeudi 30 novembre à partir de 19h30 au cinéma Les Étoiles, Bruay: soirée de clôture du festival: 3 courts métrages films muets « CHARLOT VAGABOND », fête, musiques, jeux. Entrée gratuite.

mardi 11 décembre 19h, cinéma Les Étoiles, Bruay:  « LIBRE », documentaire sur l’engagement de Cédric Herrou,  en présence de Terre d’Errance et d’Amnesty International

Témoignage de Alli Mohammedi sur l’Afghanistan

Alli Mohammedi souhaite paratger ce témoignage …

Les talibans font un nettoyage ethnique en Afghanistan

Les talibans massacrent des centaines de civils dans plusieurs districts de l’Hazarajat (Urazgan Khans, Jaghouri et Malistan). Des milliers de familles ont quitté leur domicile et elles se sont réfugiées dans les montagnes pas loin de chez elles. Leurs villages sont détruits et devenus les zones de guerre. Ces trois districts sont loin de la capitale, Kaboul. Ils sont au centre de l’Afghanistan, encerclés par les zones contrôlées par les talibans.

Les Hazaras sont une ethnie minoritaire de religion Chiite alors que les talibans sont Sunnites.

Les Hazara ont rendu leurs armes aux autorités de Kaboul, suite à l’arrivée des occidentaux. Beaucoup de Hazaras ont pris le chemin de l’école pour étudier ou ont quitté l’Afghanistan pour se réfugier en Australie ou en Europe ; dans les villages, il reste beaucoup de femmes et des enfants, avec peu d’hommes.

Les Hazaras sans armes sont incapables de faire face aux talibans qui sont bien armés, qui attaquent les villages la nuit, qui sont équipés de caméras thermiques, nocturnes et de viseurs. Les talibans tuent dans ces villages un par un les Hazaras, récupèrent leurs biens et mettent le feu aux maisons. Ils gagnent chaque jour du terrain en exterminant les civils.

Les images que j’ai reçues et que je vois sur les réseaux sociaux sont terribles.

Nous souhaitons que les médias occidentaux parlent de ce conflit, informent les ONG occidentales présentes en Afghanistan pour qu’elles apportent de l’aide humanitaire à ces déplacés et invitent les forces internationales et la force afghane à intervenir.

Hier soir dans un village nommé Angouri et dans un autre nommé Houtqol, il y a eu plus de 200 civils tués par les taliban. Les antennes téléphoniques ont été brûlées.

Les hommes qui sont restés dans leur village pour les protéger, ont été massacrés par les talibans et les femmes et les enfants qui sont partis sur le chemin, en quête d’un refuge, souhaitent avoir les nouvelles de leur papa, de leur mari, et trouver un endroit pour se poser.

Je me dis, j’ai de la chance d’être en France, et d’avoir fêté aujourd’hui le 100ème anniversaire de la fin de la première guerre mondiale.

Mais lorsque j’ai contacté mon frère qui m’a raconté les horreurs de la guerre dans notre district de Jaghouri, je me suis dis que j’avais la malchance d’être né Hazara dans un pays de barbares (l’Afghanistan).

Je vous remercie de bien vouloir faire circuler cette lettre.

Alli Mohammedi – Armentières allimohammedi(at)gmail.com

 

« Ouvrons les yeux il y a urgence »

C’était le titre de la journée du 3 Novembre organisée au Secours Catholique pour répondre à cette question : Que feront les exilé.e.s de passage à Calais pendant la période hivernale ? Depuis Novembre 2016, (et même avant!) ils et elles se retrouvent dehors, sans toit, sans aucune structure d’accueil. Elles n’ont même pas le droit de garder leurs tentes.L’Etat fait ses propositions et mène ses plans « grand froid », mais ce n’est pas suffisant, pas adapté, et pas suffisamment efficace.Nous avons donc proposé un temps de réflexion pour tou.te.s : bénévoles, citoyen.ne.s calaisien.ne.s., exilés. Ce fut une très belle journée qui a réuni une centaine de personnes, des calaisien.ne.s se sont proposé.e.s pour un hébergement éventuel.

Il y avait des ateliers divers et variés. La cabane juridique a informé sur les droits des citoyen.e.s à héberger, il y a eu des témoignages d’hébergeurs et un échange par Skype avec Mexico, dans le cadre du Forum Social Mondial des Migrations (FSMM), où nous avons reçu Antoine Paumard, directeur du Service Jésuite des Réfugiés (JRS) en France. La journée fut agrémentée par une séquence de « théâtre de l’opprimé », une lecture de Véronika Boutinova, un atelier autour de « C’est quoi le froid ? ». Le (bon) repas avait été préparé et servi par une équipe de choc dont Ahmadullah, Abdeen, Heshmat, Noor, Ibrahimet Obeidullah. La journée s’est terminée par un concert de Lou Blaster et Omar. Un groupe de personnes exilées s’étaient joints à nous. Ce fut une superbe journée.

Message d’une personne soudanaise expulsée d’Angres

La vie est pleine de moments magnifiques et d’autres difficiles. Quand tout va bien, vous avez beaucoup d’ami.e.s pour partager ces moments, mais rares sont ceux qui sont présents dans les temps difficiles, pour alléger votre souffrance… Je saisis cette opportunité pour remercier tous les ami.e.s pour tout ce que vous nous avez apporté pendant la durée de notre séjour à Angres, même si les mots me manquent pour décrire votre grandeur… Nos ami.e.s, même avec toute l’eau de toutes les mers du monde en guise d’encre, et tous les arbres de toutes les forêts comme crayon, je ne trouverais pas de mots assez forts pour vous remercier.Thank you all my wonderful friends! »

Journée Inalco, PSM, Secours catholique

Traduire, comprendre, partager : les langues dans le parcours migratoire.

« Comment dit-on exil dans ta langue ? »

Exilé ou autochtone, vous connaissez les malentendus liés à la traduction, ou à l’absence de traduction, à la diffusion de l’information, la méconnaissance de certains gestes, de certaines attitudes qui sont différentes d’un pays à l’autre. Venez à la rencontre organisée par LIMINAL, le Secours catholique et la PSM toute la journée du 24 Novembre, ou à l’un des ateliers.

Venez dès 10 heures, le samedi 24 novembre 2018 au local du secours catholique, 47 rue de Moscou à Calais. La journée est ouverte à tous et évidemment gratuite, mais il faut s’inscrire pour le repas.

Vous avez envie d’en savoir plus sur la situation dans les pays de la Corne de l’Afrique (Erythrée, Ethiopie, Soudan) ? C’est à 10h.

A midi si vous voulez participer à la confection puis au partage du repas.

A 14h, il sera question de l’accueil dans les langues (mots, langues, façons de faire). Avec une question subsidiaire : existe t-il une langue de la migration, inventée au croisement des parcours et des rencontres ?

Cette journée sera animée par des chercheur.e.s, anthropologues, interprètes de l’INALCO avec la PSM et le Secours Catholique,  mais les discussions se feront avec tous les acteurs  : associatifs, bénévoles, exilé.e.s.

 

Programme :

 

Atelier 1 : 10h-12h Comprendre les situations dans la corne de l’Afrique 

10-11h : Présentation par pays par des membres de Liminal (programme de recherche) de l’INALCO (Institut national des langues et des civilisations orientales) et par des médiateurs : Ethiopie, Erythrée, Soudan.

11h-12h : Discussion sur les cultures, façons de faire, règles et habitudes

 

12h- 14h : Atelier cuisine et partage du repas

 

14h-17h Atelier 2 : L’accueil dans les langues (Exilé.e.s / associatifs / médiateurs)

Comment accueillir dans les langues ? (information, droits, besoins)

Attentes croisées (des accueillis / des accueillants)

ncompréhensions et difficultés  (en général, dans le contexte calaisien et des Hauts de France, dans le contexte de Paris).

Qui traduit ? Traducteurs, médiateurs, « traduisants »

Retours sur expériences (bénévoles, associations, exilés)

Discussion finale Fin  de la journée à  17h30

 

avec des chercheurs du programme LIMINAL (Linguistic and intercultural mediation in a context of international migration)

 

 

 

Traduire, comprendre, partager : les langues dans le parcours migratoire.

 

« Comment dit-on exil dans ta langue ? »

 

Exilé ou autochtone, vous connaissez les malentendus liés à la traduction, ou à l’absence de traduction, à la diffusion de l’information, la méconnaissance de certains gestes, de certaines attitudes qui sont différentes d’un pays à l’autre. Venez à la rencontre organisée par LIMINAL, le Secours catholique et la PSM toute la journée du 24 Novembre, ou à l’un des ateliers.

Venez dès 10 heures, le samedi 24 novembre 2018 au local du secours catholique, 47 rue de Moscou à Calais. La journée est ouverte à tous et évidemment gratuite, mais il faut s’inscrire pour le repas.

 

Vous avez envie d’en savoir plus sur la situation dans les pays de la Corne de l’Afrique (Erythrée, Ethiopie, Soudan) ? C’est à 10h.

 

A midi si vous voulez participer à la confection puis au partage du repas.

A 14h, il sera question de l’accueil dans les langues (mots, langues, façons de faire). Avec une question subsidiaire : existe t-il une langue de la migration, inventée au croisement des parcours et des rencontres ?

 

Cette journée sera animée par des chercheur.e.s, anthropologues, interprètes de l’INALCO avec la PSM et le Secours Catholique,  mais les discussions se feront avec tous les acteurs  : associatifs, bénévoles, exilé.e.s.

 

Programme :

 

Atelier 1 : 10h-12h Comprendre les situations dans la corne de l’Afrique 

10-11h : Présentation par pays par des membres de Liminal (programme de recherche) de l’INALCO (Institut national des langues et des civilisations orientales) et par des médiateurs : Ethiopie, Erythrée, Soudan.

11h-12h : Discussion sur les cultures, façons de faire, règles et habitudes

 

12h- 14h : Atelier cuisine et partage du repas

 

14h-17h Atelier 2 : L’accueil dans les langues (Exilé.e.s / associatifs / médiateurs)

Comment accueillir dans les langues ? (information, droits, besoins)

Attentes croisées (des accueillis / des accueillants)

ncompréhensions et difficultés  (en général, dans le contexte calaisien et des Hauts de France, dans le contexte de Paris).

Qui traduit ? Traducteurs, médiateurs, « traduisants »

Retours sur expériences (bénévoles, associations, exilés)

Discussion finale Fin  de la journée à  17h30

 

avec des chercheurs du programme LIMINAL (Linguistic and intercultural mediation in a context of international migration)